Expédition Santito 2009 – Mexique

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

EXPÉDITION "SANTITO 2009"
Ocotempa – Sierra Negra, Mexique

Fin février 2009, nous retrouvons les organisateurs Franco Attolini, Gustavo Vela Turcott (Mexique) et Al Warild (Australie) ainsi que le reste de l’équipe dans la petite ville de Tehucan pour faire les provisions avant de prendre la longue route pour Conasupo, Huizmaloc petit hameau de quelques maisons et terminus des véhicules en bout de piste. La suite s’est faite à pied accompagnés d’une noria de 20 mules, indispensables pour acheminer tout le matériel au barrio Huautla, lieu d’emplacement de notre campement.

Comme à chaque fois, les premiers jours ont été consacrés à l’installation et à l’organisation du camp ainsi qu’à la prise de contact avec les propriétaires des lieux et les responsables «politiques» de la région.
Une fois ces préliminaires accomplis, il était enfin temps d’aller user nos descendeurs dans le fameux gouffre Santito.
Santito a été trouvée par les membres de l’expédition «Proyecto Akemabis 2008» alors qu’ils cherchaient l’entrée du gouffre Akemabis. Ce dernier avait été exploré partiellement en 1990 par le G.S.B. (Groupe Spéléo Alpin Belge) jusqu’à la profondeur de 1015 m, arrêt sur un puits vierge et la suite qui attendit 18 ans les explorateurs suivants !
L’entrée de Santito est à moins de quarante mètres de Santo Cavernario exploré en 2008 jusqu’à 600 m de profondeur. Pensant en toute logique qu’ils avaient là une nouvelle entrée connectée, ils l’appelèrent Santito. La logique étant souvent complexe sous terre, ils eurent la surprises de voir que plus ils descendaient, plus les galeries s’éloignaient de Santo Cavernario !
En fin de camp ils étaient à – 527 m en haut d’une nouvelle verticale au noir attirant et prometteur…
Une nouvelle expédition l’année suivante allait de soi.
Lors du Congrès européen sur le Vercors à l’automne 2008, nous avons profité d’un créneau de nuit pour aller faire quelques photos dans le très esthétique puits de l’ouragan au gouffre Berger avec Marcin Gala, un ami polonais. Au fond nous avons rencontré Franco, un ami de Marcin. Très vite nous avons sympathisé et il nous a parlé du projet de leur prochaine expédition en février/mars 2009. Nous n’avons pas hésité plus de deux secondes avant d’accepter son invitation !

Début mars 2009, nous voila donc au Barrio Huautla dans la Sierra Negra pour 1 mois.
L’entrée de Santito est à 20 m seulement d’un sentier fréquenté par les locaux, elle est cependant invisible car masquée par la végétation. Un plan incliné amène très vite dans une petite salle et une étroiture creusée dans du remplissage en tête d’un ressaut d’une dizaine de mètres. C’est ensuite de courtes portions de galeries et 200 m de verticale jusqu’à un méandre plus ou moins large qui débouche sur le «multipozo acrobatico» ou l’on ne quitte plus la corde. L’actif se perd peu avant l’ancien terminus, à – 500 m dans une capture récente et impénétrable.
Après les premières descentes de rééquipement, l’exploration pouvait maintenant commencer.
Le fonctionnement était simple et classique, nous avons fait des rotations par équipe de 2/3 en alternant les prospections, l’exploration des autres cavités découvertes, la poursuite de Santito et les jours de «repos» consacrés au nettoyage, à la cuisine, au rangement et aux reports topo.
Après chaque remontée de Santito, les équipes revenaient avec les mêmes infos : «on a installé toutes nos cordes, ca continu ! ». – 700, – 810, – 920 m…
Franco et Gustavo formaient l’équipe suivante, en comptant bien passer la barrière symbolique des «- 1000» qui n’était plus très loin !
Après un passage infâme dans la boue, ils retrouvèrent l’actif et s’arrêtèrent sur l’équipement d’un ressaut à cause d’une roche entièrement délitée. Ils étaient à moins mille, ou presque…
Nous descendîmes le lendemain avec Flo pour explorer la suite. Le ressaut nécessita quelques acrobaties pour être équipé. La progression se fît ensuite dans une galerie active à la roche très corrodée et cassante. Plus loin une étroiture nous obligea à jouer du marteau pendant un long moment. Nous avons bien failli arrêter là mais ca passait. Nous nous sommes arrêtés après 5 h de travail sur manque de mousquetons. Nous étions dans un shunt boueux, l’actif redevenant impénétrable. La suite était un puits qui me semblait peu profond au bruit. Nous avons équipé le début pour les suivants avant de remonter.
L’équipe suivante, Bev, Greg et Al descendit avec le matériel de bivouac, une option plus longue et moins fatigante. Finalement le puits faisait 80 m et il permit une jonction inattendue avec Akemabis. Une bonne et mauvaise nouvelle à la fois car nous ne pouvions maintenant aller plus profond.
Le réseau ainsi créé a été nommé Sistema Nogochl, son développement est de 6,3 km pour une profondeur de 1182 m.
Durant l’expédition, nous avons aussi découvert d’autres entrées à Santito, Akemabis et Santo, exploré Paisano, un gouffre dont l’entrée est mille mètres au dessus de celle de Santito, jusqu’à – 400 m ainsi que d’autres cavités de moindre importance.
Le potentiel d’exploration dans ces montagnes est tout simplement incroyable, nul doute qu’il y aura d’autres expéditions en territoire Nahuatl.

Le gouffre Santito est maintenant le quatrième "- 1000" de la Sierra Negra.

> Participants :
Participants : Franco Attolini (MEX), Phil Bence (FR), Ignacio de Rafael (Nacho) (ESP), Florence Guillot (FR), Mike Frazier (USA), Karim Pacheco (MEX), Marcela Ramírez (MEX), Bev Shade (USA), David Tirado (MEX), Greg Tunnock (AUS), Gustavo Vela (MEX) et Al Warild (AUS).

Merci à la société COURANT pour ses cordes, aux communautés d’Ocotempa pour les autorisations d’exploration sur leurs terres, à Doroteo et Apolonia pour nous autoriser à camper chez eux et pour les indispensables tortillas !

Topographie

Les PHOTOS de l'expédition

 

Expédition Lefka Ori 2008 – Crête

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GOUFFRE du LION (LOC 21)
"TRYPA TOU LIONTARIOU"

Massif des Lefka Ori (montagnes blanches) – Crète, Grèce

Depuis 1990, Le groupe spéléo CATAMARAN explore une zone sur le massif de "Lefka Ori". De nombreuses découvertes ont été faite par cette équipe depuis, avec en point d'orgue l'exploration du gouffre le plus profond de Grèce en 1998 :
le Gorgothakas avec  – 1208 m.
Leur travail fait suite à l'expé du Spéléo Club du Plantaurel dans les année 80.

Un important travail de désobstruction dans le Loc 21 depuis l'entrée jusqu'à la profondeur de – 300 m a permis à l'équipe d'atteindre un collecteur à la côte de moins 480 m en 2007. Le courant d'air violent dans les grandes galeries laissait présager de belles découvertes pour cette année.
L'expé a commencée par les incontournables séances de portages depuis la fin de la piste, à 3 km du camp et 600 m plus bas. Un quota de 4 par personnes a été nécessaire pour monter tout le matériel et la nourriture indispensables aux explos. Le tout est acheminé jusqu'à une grotte aménagée au fil du temps en camp de base 3 étoiles.
Il a ensuite fallut équiper le "gouffre de l'eau" dans lequel une vasque providentielle à 70 m de profondeur permet de récuperer 120 l d'eau tous les 2/3 jours.
Le gouffre du Lion est rapidement équipée jusqu'au collecteur à 480 m de profondeur. La première partie du gouffre, jusqu'à – 450 m, est de dimensions modestes avec de nombreux passages, méandres et sorties de puits étroits. La roche est particulièrement "accrocheuse" et le parcours avec un sac est assez technique et sélectif pour la suite.
Dans le collecteur l'ambiance devient bien plus agréable, une vaste galerie active entrecoupée de ressauts suivis de quelques passages fossiles nous amène rapidement à – 570 m en haut d'un beau puits de 70 m. Ce sera mon "cadeau d'anniversaire", son équipement a nécessité 26 ammarages pour descendre loin des embruns !
En-dessous, l'eau nous montre le chemin jusqu'à un méandre perché, non actif en cette période, qui débouche sur un vaste puits presque sec de 80 m de profondeur. Le P30 suivant nous ramène dans l'actif dont le débit à maintenant doublé.
A partir de là, nous sommes à – 800 m dans un grand canyon de 5 à 10 m de large, le profil devient complètement vertical, l'eau passe de cascade en cascades sans interruptions et on ne quittera plus la corde jusqu'au siphon à – 1110 m de profondeur. A – 900 m, un nouvel affluent majeur vient encore grossir la rivière, renforçant le bruit et l'ambiance.

Le gouffre du Lion est maintenant le second gouffre le plus profond de Grèce
et le deuxième moins 1000 m du pays.

En conclusion, une belle exp é pour une belle première. Un grand merci à tous ceux qui ont travaillés dur,
qui n'ont pas renoncés devant l'ampleur des désobstructions pour arriver à ce résultat majeur.

Pour l'anecdote : En 12 jours, j'aurai fait pour ma part + de 6000 m de dénivelé positif et négatif
dont 3650 m sous terre. Vive les vacances 😉

Les PHOTOS de l'expédition

Topo 2008 (Vue 3D)

Cartes de localisation

> Participants :
– France : Léon Bonvalot (responsable expé logistique), Thierry Mongès (responsable explorations), Mouloud Koob, Jean-Pierre Villegas, Pierrot Bourgoin, Alain Soubirane, Brunon Hugon, Phil Bence, Manu Ruiz, Manon Moreau, Grime Georges.
– Grèce : Kostas Adamopoulos, Nikos, Gregory, Yanis, Jean, Georges, Iota, Fortini.
– Italie: Marc Faverjon.

Expédition Guizhou 2008 – Chine

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EXPEDITION GUIZHOU 2008

– DATES : du 23 février au 29 mars
– LIEU : Province de Guizhou, Chine
– PARTICIPANTS : Jean Bottazzi, Eric Sanson, Nico Faure, Olivier Testa, Pascal Orchampt, Carlos Placido, Flo Colinet, Flo Guillot, Phil Bence, Robert Peyron, Li Po, Hang Fong, Qian Zhi, Li Mingsong

– COORDINATION : Jean Bottazzi, Jean Pierre Barbary
– ORGANISATION : PSCJA, GKREDRC

En Chine, un principe de base est que tout est forcément plus grand…
Le milieu souterrain ne déroge pas à la règle, la spéléologie dans ce pays est hors normes. L'étendue du karst, les massifs, les réseaux, les galeries, les rivières, c'est grand, voire très grand.
Les expés françaises ont débutées dans ce pays en 1986. Depuis plus de 20 ans, les équipe du PSCJA de Lyon ont réalisées un énorme travail d'exploration, d'étude et de publication dans ce pays, le tout en étroite collaboration avec des instituts de géographie et les autorités des provinces.
Cette année, les zones explorées se situent toutes dans le Guizhou, au nord et au sud de la province.
En plus de l'expé, une partie de l'équipe a consacré 5 jours à un stage de formation technique agréé par l'EFS – Ecole Française de Spéléologie.
Les chiffres sont là, 35 km d'explorations nouvelles sur 3 secteurs différents. Depuis 86, les 500 km topographiés ont été dépassés cette année en milieu d'expé et c'est loin d'être terminé…

 

COMPTE-RENDU D'EXPE :

> Secteur 1 : Massif de la Suanghe, District de Suiyang
Dans le réseau de Shuanghedong nous avons topographié 10 710 m de galeries supplémentaires notamment dans :
– Shanwangdong, dont la cascade amont a été remonté sur 44 m, arrêt au pied d'une nouvelle escalade après une courte portion de galerie;
– Mahuangdong avec l'éradication des points d'interrogations situés dans l'affluent de la Gaugerie ;
– Pixiaodong avec la descente d'un puits de 130 m ;
– Shuangheshuidong, proche de la jonction avec Lontanzishuidong où nous avons exploré un étage supérieur fossile ;
– Longtanzishuidong aval, où le réseau des Mosaïques est désormais arrêté sur des puits remontants ;
– Longtanzishuidong amont, dans l'affluent de Zhengjiaodong, avec la découverte d'une nouvelle galerie à poursuivre ;
– Huangguatoudong, dans le second aval qui rejoint maintenant les galeries de Longtanzishuidong et dans le secteur suivant le P 100 ;
– Daqingxiaokengdong et Dawujidafengdong, qui sont deux nouveaux gouffres convergeant vers le P 80 de Huangguatoudong.
La grotte de Shuanghedongqun développe maintenant 117 068 m pour un dénivelé total de 555 m.

Secteur de Dawan,
un réseau suspendu a été exploré. Il
comporte trois entrées: Mashagouxiaoshuidong, Goujiaopianfengdong et Xiaokengdaxiaokeng.
Il s'agit d'une perte dont les eaux semblent vouloir passer descendre vers les réseaux de Longtanzishuidong par des conduits, hélas impraticables. Le développement atteint 1333 m pour une profondeur de 113 m.
Non loin de là, Zhanjiaowanliangfengdong est une perte topographiée sur 859 m jusqu'à 49 m de profondeur, les espoirs de continuation sont réduits (lac et étroiture).
Toujours proche de Dawan, la grotte de Wafandong, développement 209 m et profondeur -33 m, est bouchée par des sédiments.
Enfin, plus loin et plus haut, la grotte de Dongkou repérée en août 2004 a été explorée. Son développement est de 436 m et la profondeur de 52 m. Malheureusement, le courant d'air se perd dans une trémie et tout espoir d'en faire une entrée haute du réseau semble compromis.
Nous avons également levé un point d'interrogation dans Dadongpiandong, portant le développement de ce système perché à 5 201 m pour une profondeur inchangée de 209 m.
Le total topographié sur l'ensemble du massif s'élève donc à 13 817 m dans 6 cavités (10 entrées).

> Secteur 2 : Synclinal de Fuyan, District de Zheng'an
L'exploration de Xiangshuidong a été dûment reprise. L'amont de la rivière principale siphone (on peut espérer un shunt par une escalade) et présente un affluent remontant vraisemblablement vers la surface. L'aval s'est défendu farouchement, ses cascades ont été toutefois descendues jusqu'à une ultime chute du haut de laquelle Bruno a pu reconnaître le terminus amont du collecteur de Lingshandong.
En parallèle, ce même collecteur (200 l/s) a été exploré sur l'aval en passant par Lingshandong, il se poursuit sur 2 240 m. Il ne manque que 400 m pour rejoindre Mawangdong là où apparaît une rivière de 40 l/s, mais nous sommes arrêté dans un secteur peu accueillant où la moindre pluie poserait de très graves problèmes aux explorateurs. Un affluent de 950 m a également été exploré, il semble vouloir nous mener sous la partie sud du synclinal et présente un fort courant d'air. L'exploration de la suite devra être faite en bateau ou en escalade.
L'ensemble de ces exploration fait du principal système du synclinal de Fuyan un réseau de 28 055 m de développement pour une profondeur 545 m.

Une pièce supplémentaire de ce puzzle géant a été déposée sur la partie sud du synclinal en rendant visite à la perte de Shanyangdong. La grande galerie principale conduit inexorablement à un siphon au bout de 680 m. Un affluent, de dimensions modestes au départ, a donné accès à un foisonnement de galeries fossiles et actives muni de sept entrées supérieures ainsi qu'un réseau inférieur actif que nous ne manquerons pas de poursuivre à l'amont comme à l'aval lors des expéditions futures. Certaines galeries ont conservé d'anciennes traces de fréquentation humaine. Nous avons également été surpris pas les températures de l'air et de l'eau, certaines entrées présentant des reliquats de neige et de glace. Il est toutefois probable que ces conditions climatiques souterraines soient exceptionnelles. En effet, l'hiver 2008 a été tristement célèbre en Chine pour ses records de froid; il a été particulièrement sévère à Fuyan comme nous avons pu le voir en surface où presque tous les arbres ont été brisés par le gel.
La grotte de Kuashidong, dont l'exploration avait débutée en 2004, est désormais terminée à moins d'envisager de plonger un siphon. Elle développe 1 606 m pour une profondeur de 75 m.
La résurgence de Tudibaodong repérée en 2006 dans les gorges de Fuyan a été explorée jusqu'à une étroiture ventilée. Son développement est de 82 m (dénivelé de + 8 m).
Le puits de Mawodong, repéré lors d'un accès à Xiangshuidong grâce à son courant d'air, a été descendu et exploré jusqu'à son terme étroit et développe 127 m pour une profondeur de -78 m.
La grotte fossile de Tianshendang, qui nous avait été indiquée en 2006 sous le nom de Weijiadong, est une ancienne mine de nitrates dont la spéléométrie, 639 m de développement pour -109 m de profondeur, ne demande qu'à être étendue.
Ce sont donc en tout 7 cavités dans lesquelles en quatre jours, nous avons levé 11 860 m de topographie.

> Secteur 3 : Le bassin des résurgences de Dajing et Xiaojing
Forts de la reconnaissance menée l'année précédente sur l'amont des bassins versants des grandes résurgences de Dajing et Xiaojing (ces 2 grands bassins versant (950 et 610 km2) s'étendent sur plusieurs districts du sud de la province du Guizhou notamment Huishui, Pingtang et Luodian.), nous avons établi notre "camp de base" au village de Tangbian. Cette commune rurale de 20 000 habitants a obtenu en 2005 le statut de "géopark" pour des gorges karstiques situées au nord de notre terrain de recherche.
Notre premier centre d'intérêt était Baizhangxiaoshuidong principale perte pérenne de la rivière Baizhang qui draine le grand poljé où se trouve le village de Tangbian. Nous avions ébauché son exploration en 2007, un premier lac nous ayant arrêté à 100 m de l'entrée. Une exploration a porté à 855 m le développement de cette cavité où la rivière rend la progression difficile voir dangereuse comme nous l'a montré une crue imprévue quelque jours plus tard (le débit est passé en une nuit d'environ 1 m3/s à 5 m3/s).
Nous nous sommes également précipité pour observer de nos yeux un phénomène karstique majeur repéré sur les cartes et sur Google Earth : une doline géante située à peu près à mi-chemin entre Baizhangxiaoshuidong et les résurgences de Dajing et Xiaojing. Ce "monstre" d'un volume estimé 0,1 à 0,2 km3 pour une profondeur de 200 m au déversoir est en fait inscrit dans un ouvala incluant 4 autres grandes dolines dont le volume total dépasse 1 km3 (profondeur 300 m au déversoir). En son milieu coule la rivière Dadaihe, provenant au nord de deux résurgences pérennes sortant entre des blocs et se jetant après confluence au sud dans une perte présentant un débit de 1 m3/s environ. Nous l'avons baptisé Dadaixiaoshuidong. Nous avons pu l'explorer sur 950 m (-50 m). Après une belle salle à l'entrée, cette cavité consiste essentiellement en une fracture profonde dont l'exploration est très sportive. Les chances de poursuivre au-delà de la trémie qui nous a arrêté sont maigres malgré un courant d'air attrayant.
Dans la partie nord de la doline s'ouvre une grotte fonctionnant en trop-plein, que nous nommerons Dadaitangdong. Nous y avons rencontré presque immédiatement une rivière de 100 l/s se perdant entre des blocs et dont l'amont, accessible par une seconde entrée, provient d'un lac. Cette cavité de 407 m posède de beaux gours dans l'un desquels nous avons vu un poisson partiellement dépigmenté ressemblant à un petit silure.

Selon un usage fréquent, les autorités de Tangbian nous ont amené à leur grotte la plus fameuse nommée Baimadong.
Nous avons porté à 3438 m (-91/+103) le développement topographié de ce grand réseau ramifié dont seul le collecteur reste à explorer.
Cette phase de l'expédition est également marquée par le début de l'exploration de ce que nous pressentons comme un très très grand réseau souterrain. En effet, lors de ses crues, la rivière Baizhang déborde de son lit et est également drainée vers une perte secondaire. On y trouve deux grottes nommées Fengdong et Liangfengdong.
Fengdong est temporairement active, développe 438 m (-15/+15) jusqu'à un lac, le courant d'air laisse présager une jonction avec Liangfengdong.
Liangfengdong est une grotte exceptionnelle par la ramification des conduits. Le développement actuel est de 3356 m (-80/+18) mais augmentera très rapidement par l'exploration des très nombreux départs entrevus. Un coup d'oeil sur la carte géologique nous indique que ce système alimente la branche ouest du système de Dajing. La structure du massif nous fait espérer des prolongements bien au-delà de ce que nous serons en mesure d'explorer.
Deux autre grottes ont été topographiées : Xiaojiaodong (développement 510 m, profondeur -54 m) et Ganmadong, (développement 205 m, profondeur -71 m); leur exploration doit être considérée comme terminée.
La première est entièrement fossile et son entrée est fortifiée. La seconde présente des restes de murs et recoupe un petit actif.
Enfin, nous avons observé sans les explorer trois autres sites : un porche fossile situé en face de Ganmadong, un abri sous roche aménagé en temple en 1920 (information orale) en bordure d'une grande doline (Anjiadong), et surtout, proche de la doline de Dadaihe, un puits géant (300 m x 400 m x 300 m de profondeur).
Au total, en 4 jours, nous avons donc observé 11 cavités et topographié 9 146 m de galeries.

Compte-rendu de Jean Bottazzi

Expédition Taurus 2007 – Turquie

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

 

– DATES : du 11 août au 9 septembre
– LIEU : Secteur de Gundomus, Akseki, massif du Taurus, Turquie
– PARTICIPANTS : Jeff Brun, Paul Coucoureux, Mathieu Champion, Thomas Gorria, François Burtschell, Vivien Jacob, Jean-Phi Toustou, Arnaud Malard, Mickael Poulet Romain Gudin, Vincent Biot, Sophe Hafner, Sophie Bernard, Flo Guillot, Phil Bence.
– COORDINATION FFS : Serge Fulcrand (CTN)

– RAPPORT : Téléchargement en Pdf

L’expédition Taurus 2007 a été organisée par la Commission Jeunes, la Commission des Expéditions et Relations Internationales de la Fédération Française de Spéléologie, le Comité Régional du Languedoc Roussillon de la Fédération Française de Spéléologie. Elle fait suite à un stage de préparation aux expéditions à destination des jeunes et organisé par la FFS.
Le camp de base a été établi à 38 km au nord d’Alanya, à 30 minutes en voiture de la ville de Gündogmus. A une hauteur de 1930 mètres d’altitude, le second camp de base était situé à proximité du petit village de Casir. 20 jours plein ont été consacrés à la prospection et à l'exploration de nombreuses cavités plus ou moins importantes.

Au total ce sont 69 cavités qui ont été découvertes, localisées, explorés et topographiés pendant ce mois d’expédition avec un record en profondeur de -220 m. Les attentes de l’expédition sont donc largement comblées au niveau spéléologique.
Le massif exploré est immense… avec de nombreuses entrées…. 

> Les PHOTOS de l'expédition

> Zone d'exploration :

Expédition Dong Mu 2007 – Vietnam

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

 

 

– DATES : du 20 janvier au 10 février
– LIEU : Province de Cao Bang, Nord Viet Nam
– PARTICIPANTS : Phil Bence, Marc Faverjon, Flo Guillot, Richard Hutler, Rodolphe Sturm,
Michele Varin (It.), NamNguyen Xuan (Viet.), Marco Zambelli (It.)

Le secteur 1, objectif principal de cette expédition avait été rapidement repéré il y a 10 ans et semblait être fortement prometteur d'après les cartes et les données géologiques. Malgré notre bonne volonté et les distances parcourus sacs sur le dos, nous n'y avons pas trouvé de grands réseaux si ce n'est une cavités majeure. Pour la dernière semaine, nous sommes donc repartis sur le secteur de Cao Bang – Quang Uyen pour explorer des cavités horizontales.

> Secteur 1 : District de Bao Lac, polié de Dong Mu, gorges de la Song Gam
– Pertes :
La perte principale du grand polié de Dong Mu s'infiltre à travers un méga effondrement en pied de parois et son débit n'a pas permis un recreusement important dans la zone d'entrée. Plusieurs descentes dans les blocs, dont une sur plus de 50 m de dénivelé, n'ont pas permis de trouver le passage vers la suite. Pourtant le courant d'air lui passe bien…
La perte de Ban Giem, qui collecte les eaux de terrains non karstiques par une importante vallée, se termine rapidement sur colmatage en bas d'un P20. Les galeries sont creusées dans un calcaire marmorisé de toute beauté.
Un réseau actif cutané a été exploré sur Dong Mu, les galeries suivent les bords du polié, arrêt sur siphon. Ce petit système développe un kilomètre.
– Fossiles :
Une entrée de belles dimensions et pourtant entièrement masquée par la végétation nous a été indiquée par les locaux. On y parcours facilement une grande galerie remontante avant d'arriver sur une importante trémie que l'on a réussi à passer après plusieurs verticales et escalades. Arrêt sur colmatage d'argile après 600 m de progression.
– Résurgence :
Un exutoire important a été trouvé dans les gorges de la Song Gam. Plus d'un kilomètres de grandes galeries et de réseaux annexes de moindre dimensions ont été explorés. La galerie principale termine sur un beau siphon qui semble plonger vers les profondeurs tandis que les annexes finissent sur trémie ou sur colmatage. Cette cavité est un drain majeur du massif et probablement l'exutoire principal du secteur de Dong Mu.
D'autres cavités de moindre importance ont aussi été visitées sur ce secteur.

> Secteur 2 : Distric de Quang Uyen, Zone de Cao Bang – Hôa An
Un repérage important a été fait sur le district de Quang Uyen, principalement sur la zone nord. Plusieurs systèmes de perte-résurgence sont vu près de Nam Phan -Lang Lai. Une traversée fossile est explorée sur 1,5 km.
Le dernier jour un système de perte-résurgence est rapidement vu à Ban Nua près de Hoa An. Arrêt sur puits côté résurgence en passant par le fossile perché. Arrêt sur rien côté perte dans une belle galerie aquatique.

Au final plus de 7 km de galeries ont été parcourus dans ces beaux massifs karstiques

Les PHOTOS de l'expédition

 

Expédition Laos 2006 – Khamouanne

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

 

EXPEDITION LAOS 2006
 

– DATES : du 14 février au 11 mars
– LIEU : Massif de Khammouane, Laos central
– PARTICIPANTS :Jean-Francois Vacquié, Maria Madrid, Charles Ghommid, Claude Mouret, Phil Bence, Flo Guillot, Laurent Mestre, Richard Hutler, Yannick Genevre, Marc Staticelli, Jean-Michel Ostermann, Helmut Steiner, Olivier Ribolzi, Jacques Rolin.

Plus de 15 km ont été topographiés cette année dont 900 m en siphons et 1 km en post-siphon. De nombreux points d'interrogations ont été levés sur différents réseaux majeurs de ce massifs. Une publication de synthèse sur les expéditions menées par Claude devrait voir je jour d'ici quelques années.

> Secteur 1 :
– Réseau Tham Khoun Daon – Tham Houay Say
Exploration de plusieurs branches annexes et des parties terminales en vu de jonctionner avec la perte située de l'autre côté du massif. De nombreux arrêt sur rien…
– Tham Phi Seua
Ce système offre le plus important dénivelé du pays avec +480 m. Plusieurs entrées supérieures donnent accès aux incroyables tsingys sur le sommet du karst. De grosses galeries ont été découvertes dans les parties éloignées du réseau et ça continu. Dans la galerie principale, le siphon a été shunté et donne accès une suite de vastes galeries se terminant sur une trémie bien ventilée en haut d'une escalade.

> Secteur 2 : Ban Thât, Polié de Ban Vieng
Explos dans Tham Lô dans 3 branches. La galerie inférieure est maintenant terminée tant à l'aval qu'à l'amont ou une trémie bloque un accès à la surface sans doute très proche comme l'indiquent des racines, uropyges et autres amblypyges. Des puits restent à voir au fond de la galerie principale.
Tham Lom (grotte du vent, une de plus !), traversée du massif jusqu'à une grande doline après 1300 m de galeries.
Plusieurs plongées intéressantes ont aussi été faites sur ce secteur.

> Secteur 3 : Vallée de la Nam Hinboun, Nam Non
Exploration d'une cavité avec fort courant d'air dont l'entrée a été trouvée par les grimpeurs. Après plusieurs escalades et descentes de ressauts, nous nous sommes arrêtés sur une nouvelle escalade par manque de matériel adapté pour s'assurer dans la boue !
Située à l'aval de la Nam Non, cette cavité devrait jonctionner en toute logique avec ce vaste réseau de plus de 25 km, le plus important du pays exploré jusqu'à maintenant.

A ce jour, le seul rapport actuellement disponible sur cette province est celui réalisé par l'Association Pyrénéenne de Spéléologie et coordonné par François Brouquisse. Il est disponible à la bibliothèque FFS à Lyon.

Les PHOTOS de l'expédition 

Expédition Papou 2005 – Bairaman

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EXPEDITION NATIONALE

PAPOU 2005

Pays : Papouasie Nouvelle-Guinée
Région : East New Britain/ Monts Nakanaï Nakanaï / secteur Maïto-Bairaman.
Organisation : Association Explos
Participants : Judicaël Arnaud, Jacques Bast, Philippe Bence, Bertrand Blanchet, Sébastien Delmas, Marc Faverjon, Fabrice Fillols, Barnabé Fourgous, Tristan Godet, Olivier Guérard, Flo Guillot, Jean Héraud, Jean-Marc Honiat, Tudor Martin, Laurent Mestre, Yoann Rocco, Lionel Ruiz, Yannis Rung, Raphi Sauzéat, Marie Viaggi, Anne-Lise Widmer.
Dates : du 11 janvier au 14 mars 2005.

En 2000, une expédition de reconnaissance avait survolé en hélicoptère le plateau de la Bairaman situé en Nouvelle-Bretagne dans les Monts Nakanaï et encore jamais explorée par des spéléos, repérant des objectifs, résurgences et pertes. Deux expéditions, en 2002 et en 2003 eurent lieu sur ces objectifs. L’expédition 2005 a définit ses objectifs en fonction des explorations précédemment menées.

Déroulement :
Dans la seconde quinzaine de janvier, tandis qu’une équipe s‘occupait des courses et de l’empaquetage, une autre équipe préparait la DZ en forêt en prévision de l’héliportage du matériel.
Deux autres groupes s’occupèrent des relations avec les villageois et les autorités locales, tandis que les premiers vols en paramoteurs eurent lieu.
Le matériel a été héliporté le 31 janvier, en même temps que la majorité de l’équipe achevait la montée à pied vers le camp. Deux spéléos restèrent une semaine de plus dans le village de Maïto pour réaliser les survols de la zone en paramoteurs, dans le but de repérer de nouvelles cavités. Le camp, situé sur le bord du plateau, permettait d'explorer à la fois ce dernier dans un secteur mal connu et une reculée affluente du canyon de la Ba river. Rapidement un camp avancé situé dans la reculée fut monté et permit l'exploration des résurgences de cette zone, dont l'une d'elles a été atteinte grâce à une escalade de 140 m.

Sur le plateau, le gouffre 7.012 -exploré en partie en 2003- fut rééquipé, retopographié et son exploration s’acheva à – 423 m sur un siphon. Un autre gouffre, nommé Melchi Malu, donna accès au même collecteur en amont.
Les cavités repérées par paramoteurs furent toutes explorées.
En fin de camp, une cavité -nommée Dom Malu- fut découverte et explorée jusqu’à – 270 m.
Enfin et comme d’habitude, de nombreuses entrées ont été visités sans donner de résultats majeurs.
Après avoir démonté le camp à la fin du mois de février, quelques spéléos découvrirent sur indications des villageois et étudièrent une cavité contenant des vestiges archéologiques proche du bourg de Palmalmal. Ces vestiges sont constitués de gravures rupestres et d’ossements humains.
Des collectes de cavernicoles ont été faites dans la plupart des cavités, les espèces seront ensuite transmises a des spécialistes pour étude et détermination.
Enfin grâce aux nombreuses images tournés, le film de l’expédition est en cours de réalisation.

Résultats :
Sur le plateau, les gouffres principaux explorés ont été :

– Gouffre 7.012 : – 423 m. Arrêt sur siphons
– Melchi Malu : – 225 m. Arrêt sur siphons, l’aval correspondant très vraisemblablement à l’amont du 7.012.
– Dom Malu : – 270 m. Arrêt sur siphons et dans une autre branche, sur rien (petit puits, galerie de section réduite, pas de courant d’air, risques de mises en charge très importants).
– Gouffre des 1000 et une entrées : – 104 m. Arrêt sur siphon.

Dans la reculée, un gros travail a été réalisé sur les résurgences qui ont enfin pu être atteintes et explorées.
– Lali développe plus de 5 km. Arrêt à + 250 m sur une trémie bien ventilée.
– Rarang, entrée perchée à 150 m en pleine falaise a été atteinte après 2 jours d’escalade en artif, malheureusement celle-ci butte sur un siphon à 250 m de l’entrée.

Au total plus d’une dizaine de km ont été topographiés.
Les découvertes archéologiques sont en cours d’études et de datation et ouvrent de nouvelles perspectives d’exploration en Nouvelle Bretagne.

Perspectives :
PAPOU 2005 est la troisième expédition sur les hauts massifs de la Bairaman.
En 3 ans, nous avons pu parcourir une vaste zone de ces montagnes et avons eu la chance d'explorer de nombreuses cavités remarquables par leurs dimensions et les débits de leurs rivières.
Pour ce qui est des chiffres, c'est en tout plus de 25 km de galeries nouvelles dans 40 cavités différentes,
à cela il faut bien sûr ajouter les très nombreuses entrées qui n'ont rien donné, ou pas grand chose.
Sur le secteur étudié cette année, la fin du camp n’a pas permis de descendre toutes les entrées repérées dans la zone des 1000 et une entrées. Les objectifs pour de futures équipes ne manquent pas sur les Nakanaï…

Vous trouverez ci-dessous les premières informations concernant nos résultats

 
Bilan de 3 ans d'expéditions (Récit) 
 
 
 

Topographies des cavités les plus importantes
découvertes en 2005 :

Gouffre 7.012 – Plan

 

Résurgence de Lali – Plan

Résurgence de Lali – Coupe

Melchi Malu – Plan

Melchi Malu – Coupe

 

Dom Malu – Coupe

Marana Kepate (archéo) – Plan

 

 

 

 

> Découverte archéologique à Marana Kepate

Rapport à télécharger :  PDF léger (489 Ko) | PDF lourd (9,5 Mo)

 

Les PHOTOS de l'expédition

Le site de l'expédition

Expédition Khamouanne 2004 – Laos

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

Exploration spéléologique
Kars de Khamouanne

Premier contact pour nous avec le superbe massif karstique de Khamouanne, ce beau pays et l'accueil des laotiens.
Le début d'une histoire qui continu encore !

Les PHOTOS de l'expédition

 

 

 

 

Expédition Papou 2003 – Nouvelle-Guinée

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

 

Expédition PAPOU 2003

 

Dans la continuité des premières explorations sur la Bairaman en 2002 et à l'initiative de Marc Bourreau, des spéléologues de la région Ile-de-France ont relevés le défi et organisés l'expédition de 2003. Plusieurs autres spéléos originaires du Vercors, des Alpes-Maritimes et des Pyrénées ont complété et renforcés l'équipe initiale. Cela a aussi permis d'amener notre expérience et de profiter de nos contacts établis l'année précédente.
La zone choisi pour l'implantation du camp de base s'est révélée être un bon choix, les entrées de cavités étaient nombreuses et les découverts rapidement intéressantes. Le gouffre Blackboxis, situé dans le premier talweg, juste sous le camp fût rapidement découvert et son exploration nous amena dans de vastes galeries. Une découverte majeure. Ce gouffre donne accès à de grands volumes ainsi qu'à une courte mais superbe portion de rivière qui se termine sur un siphon. Celui-ci est situé au pied d'une cascade de 10 m, le courant violent qui l'alimente ne rend pas son accès engageant pour les plongeurs. Une galerie déclive amène sur un autre siphon, plus tranquille à – 381 m de profondeur.
Avec la jonction par les entrées de Philip et d'Aloïs Malu, un réseau de plus de 5 km avec 3 entrées connectées se dessine. Malheureusement une importante crue a ennoyé toute la partie terminale du système, l'eau est remontée de plus de 40 m dans des galeries de grande section…
Par chance personne n'était dans ces galeries lorsque cela s'est produit, une partie de notre matériel dont un perforateur a eu moins de chance que nous, il est resté sous l'eau jusqu'à notre départ et il doit sans doute y être encore !
Le gouffre Nambawan donne aussi accès à une belle rivière souterraine à – 200 m de profondeur après un long méandre. Un profil peu courant pour les cavités de ce pays.
Enfin une dernière cavité baptisée 7.012 a permis d'accéder dans un beau collecteur aux dimensions papouesque. Arrêt dans un Puits de 40 m sans voir pu poser les pieds au fond. La topo indique 399 m de profondeur.
Plus de 12 km de galeries souterraines ont été topographiées cette année-là et le point d'interrogation au fond du 7.012 nous a poussé à organiser l'expédition suivante sur ce massif : PAPOU 2005.

Pour télécharger le rapport cliquez ici (format Pdf de 15 Mo)

Le site de préparation à l'expédition > papou 2003

Les PHOTOS de l'expédition

 

Participants :

> Ile-de-France : Jean-Paul Couturier, Marc Bourreau, Christophe Depin, Lubin Chantrelle, Vincent Biot, Benoit Magrina, Daniel Besnard, Sophie Hafner, Anoine Rouillard, Marie-Noëlle Bertrand, Tristan Godet, Sébastien Delmas, Bertrand Valentin.
> Rhônes-Alpes : Jacques Chambard, Manu Gondras, Bab Fourgous, Jean Héraud
> PACA : Bernard Gia-Checa
> Midi-Pyrénées : Flo Guillot, Phil Bence

 

Expédition Luwuk 99 – Sulawesi

Posted by on Août 27, 2012 in Expédition | No Comments

Expédition d’exploration spéléologique
Sulawesi tengga – Indonésie
Novembre 1999

 

– Participants : Flo GUILLOT, Nico CLEMENT, Phil BENCE, Jean-Marc HONIAT, Béatrice BUGAT, Cholid MATORANG

RAPPORT

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